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Cercle des Musées de la Ville de Nouméa

Programme 2011

05 mars  –  Nouméa et le monde de la presse par Jean-Pierre Siorat et Bernard Villechelanne
Jean-Pierre Siorat (ancien photographe) et Bernard Villechelanne (ancien journaliste) ont fait découvrir le monde de la presse, principalement dans les années 1960 à 1980.
Ainsi, nous retrouverons les anciens emplacements des sièges de La France Australe, du Bulletin du commerce, mais aussi de Corail, Sud Pacific et bien sûr du berceau des Nouvelles, pour n’en citer que quelques-uns. La presse ne serait rien sans les sociétés d’impression, c’est pourquoi nous évoquerons l’imprimerie officielle, celle de Laubreaux, de Tardieux ou de Artypo.

26 mars  –  Visite guidée des imprimeries IRN par Laurent Vottier, responsable de production et Jean-Paul Sthal, directeur commercial

14 avril  –  Assemblée Générale suivie du repas des membres du Cercle et du Conseil d’Administration.

14 mai  –  Nouméa et le monde de la justice par Jean-Michel Stoltz et Herbert Coursin
Jean-Michel Stoltz (Conseiller à la cour d’appel) et Herbert Coursin (ancien bâtonnier), content le monde de la justice à Nouméa.
Parcours des différents lieux où furent érigés les palais de justice de Nouvelle-Calédonie au cours des temps. Evocation de quelques noms qui ont marqué » l’histoire de la magistrature calédonienne ainsi que des souvenirs et autres mémoires du palais.

25 juin  –  Nouméa à l’heure de la déportation par Claude Cornet
La presqu’île de Ducos à l’heure de la déportation (1872-1880) est présentée par Claude Cornet qui étudie et écrit sur les déportés de la Commune depuis de nombreuses années.
Rappel de l’insurrection parisienne et la venue des 400 déportés politiques exilés en Nouvelle-Calédonie. Nous irons ensuite sur les traces des déportés en enceinte fortifiée incarcérés à la presqu’île de Ducos : Tindu et le cimetière, Numbo et Henri Rochefort, la baie des dames et Louise Michel, N’Bi et son débarcadère.
Elle nous présente l’idéal de ces hommes, héritiers de la Révolution, et la réalité de leur quotidien difficile. Leur passage ne fut pas sans impact pour la petite colonie d’alors. Au lendemain de l’amnistie, certains d’entre eux feront souche sur le Caillou et seront très actifs au sein de la société calédonienne.

09 août  –  Exposition « Corps à Corps avec l’histoire »
Visite guidée au Musée de la Ville.
3 conférences sont programmées au Rex en lien avec l’exposition (13 septembre, 18 octobre et 08 novembre). 

13 au 15 août  –  Visite des mines du Nord commentée par Benoit Delvinquier
Visite des mines Pilou et Mérétrice, de la mine de Pam avec un arrêt à la mine Balade et Fernyl.
Remontée du Diahot en bateau et le périple se termine par la visite de Ouégoa, des mines Parowi et Paraoua. 

13 septembre  –  Le corps du prisonnier par Philippe Pottier
Conférence au Rex consacrée à la place du corps dans le monde carcéral. Philippe Pottier, directeur du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation, anthropologue de formation et vice-président de l’Association Française de Criminologie, expose la place ou la non place du corps des prisonniers.
Au moment même de son arrestation, tout individu perd, en grande partie, sa liberté d’agir. Dès cet instant, son corps ne lui appartient plus totalement. Cet assujettissement, le condamné le doit, officiellement, à un impératif de sûreté qui allie la nécessité de protéger la société à l’exigence de châtiment que réclame cette même société. Le corps demeure ainsi au centre du dispositif répressif. Qu’en est-il dans la prison calédonienne ?

17 septembre  –  Le ralliement à la France libre et ses conséquences en Nouvelle-Calédonie par André Dubois et Isabelle Amiot (professeure d’histoire)
Répondant à l’appel du Général de Gaulle, la Nouvelle-Calédonie rentre officiellement en résistance le 19 septembre 1940 avec l’arrivée du gouverneur Henri Sautot. Les notables calédoniens jouent un rôle essentiel dans ce ralliement. Des volontaires partent rejoindre le front aux côtés des alliés. Une milice civique de la France Libre est constituée tandis que des heures difficiles s’annoncent avec la mise en place de la mission d’Argenlieu.

15 octobre  –  Les arbres remarquables de Nouméa par Bernard Suprin
Avec le développement intense de la ville, le béton a trop souvent supplanté la nature. Les potagers d’autrefois ont disparu et le jardin, prolongement de la maison, est devenu garage.
Pourtant, les nouméennes et les nouméens éprouvent un amour viscéral pour les arbres. Ils ne conçoivent pas la vie sans un rapport privilégié avec leur environnement que ce soit pour leur bien-être, leur santé, ou tout simplement pour leur plaisir.

18 octobre  –  Le corps dans le monde Kanak par Patrice Godin
Conférence au Rex consacrée à la place du corps dans le monde traditionnel kanak Patrice Godin, ethnologue, expose que si dans les sociétés occidentales, le corps occupe une place prépondérante sinon exclusive dans la détermination de l’identité individuelle, dans le monde kanak, le corps possède avant tout une signification relationnelle que n’ont pas altérée les multiples changements intervenus en plus de cent soixante années de présence française.
Ainsi, comment est perçu ce corps au sein de la tradition ? Comment est-il décrit ? Comment se meut-il dans l’espace et dans la société ? A quelles obligations doit-il se conformer ? A quelles étapes de la vie doit-il se confronter ? 

08 novembre  –  Le corps tropicalisé ou l’adaptation à la brousse calédonienne des colons du café par Christiane Terrier
Dans le cadre de l’exposition Corps à Corps avec l’histoire, une conférence est consacrée à l’adaptation des colons du café à la brousse calédonienne colons à la fin du XIXe siècle. A partir d’un diaporama fondé sur de nombreux témoignages personnels provenant principalement de lettres ou de journaux, Christiane Terrier, historienne, y décrit les défis physiques auxquels furent confrontés ces Français d’origine rurale mais aussi parfois citadine qui répondirent à la propagande du gouverneur Feillet et virent tenter l’aventure en Nouvelle-Calédonie.
Peu informés sur les réalités du milieu tropical dont la réputation correspondait dans l’imaginaire collectif à celle d’un paradis luxuriant, ce sera pour beaucoup le désenchantement face à un quotidien difficile fait de solitude, d’accidents, de désillusion économique mais aussi de nombreuses blessures pas toujours faciles à soigner dans une brousse où les médecins étaient rares.
Cependant, au terme de l’épreuve surmontée de la tropicalisation du corps, certains colons s’implanteront définitivement, engendrant un nouveau mode de vie associant leur éducation française et les contingences de leur nouveau pays dont ils apprécient le climat clément et le sentiment de liberté qu’il leur procure. 

19 novembre  –  Les débuts du Mont-Dore par Monique Villiseck
Monique Villiseck nous mène au Mont-Dore pour nous conter les premières heures de la commune avec l’installation des missions et leurs œuvres éducatrices à Saint-Louis et à la Conception, puis, en 1862, la création de la ferme modèle de Yahoué.

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